Pour beaucoup de personnes, l’automne est une saison effrayante, la lumière du jour s’éteint alors que la nuit devient plus longue.
Mais pourquoi certains symboles nous effrayent-ils ? Et quelle est la réaction exacte de notre corps ?
La peur est un mécanisme de survie qui se met en route en présence d’une source de stress. Lorsqu’il se sent menacé, le cerveau déclenche toute une série réactions qui nous aident à nous enfuir ou à rester immobiles en fonction du danger. La production de neurotransmetteurs et d’hormones provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et de la respiration, diminue le flux sanguin vers l’intestin pour l’envoyer vers les muscles. Ainsi, le corps se prépare à se battre ou à fuir, mais dans tous les cas, ce dernier est en alerte !
En revanche, s’immobiliser tel un animal lorsque l’on perçoit une menace peut s’avérer utile, tout comme l’augmentation de notre attention et ce du fait de certains mécanismes émotionnels. Même les bébés et les enfants en bas âge montrent des signes de peur comme face à un bruit inconnu, un mouvement soudain ou encore une crainte issue de leur imaginaire telle qu’un monstre sous le lit ou un fantôme dans la cave.
Plus tard, lorsque l’on prend de l’âge, le cerveau parvient à discerner les réels dangers et adapte ses réactions. Cependant, des réactions chimiques et hormonales de peur sont volontairement réveillées par des personnes qui vont faire un tour de montagne russe, regarder un film d’horreur ou encore se faire peur dans la pratique d’un sport extrême. Enfin, avoir peur permet parfois de relativiser nos angoisses quotidiennes qui ne sont finalement pas grand-chose face à un réel danger de mort ou de blessure grave par exemple.
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