Nous avons tous cet ami qui ment, ENORMEMENT…
En lisant le mot « mythomane », vous avez pensé à une personne précise, ou plusieurs. Nous connaissons tous une personne qui prend deux secondes pour réfléchir, avant de répondre ou de continuer une histoire, on sent que ce dernier est en train de mentir, c’est évident mais nous ne comprenons pas pourquoi.
Ce genre de personnes est communément appelé « mythomane».
La mythomanie est, dans la plupart des cas, le résultat d’un traumatisme qu’on subit pendant l’enfance. C’est souvent dû à un manque d’attention ou de reconnaissance émanant des proches (surtout les parents).
Connaître l’origine du problème représente un bon début de solution.
Après nous être penchés sur plusieurs cas et plusieurs témoignages, nous allons partager avec vous les informations que nous avons recueilli, sur le sujet, pour vous aider à comprendre ce genre personnes, afin de les aider, parce que ces personnes sont nos proches, et ils manquent cruellement d’aide, et de compréhension.
Mythomane ou menteur ?
A l’inverse de ce que prétendait le grand psychiatre Ernest Dupré, la mythomanie n’est pas innée. C’est vers 3, 4 ans que les enfants commencent à s’essayer au mensonge : ils maîtrisent alors suffisamment bien le langage et ont désormais compris que les adultes ne savent pas tout ; on peut donc tenter de les tromper. Pour éviter une punition, obtenir une chose refusée…
C’est ainsi que naît le mensonge, celui, banal, dont nous ferons tous plus ou moins usage durant notre vie. Mais le mythomane, lui, par une sorte de décision de l’inconscient et pour éviter les frustrations, s’enfermera dans un univers factice. En fait, pour lui, le réel et la fiction sont équivalents.
L’origine de la tentation du mensonge :
Les mythomanes se recrutent dans tous les milieux. On observe qu’ils ont souvent eu des parents manipulateurs ou, à l’inverse, très crédules. Et qu’ils ont généralement très tôt souffert d’un manque de soutien psychologique. D’où une précoce et intense solitude intérieure, qui les poursuit et que leur vie imaginaire s’efforce de combler.
Mais l’attitude des parents n’est pas seule en cause : bien qu’aimé, le jeune mythomane a été insatisfait de son sort ; il aurait voulu avoir plus d’amour, des parents plus prestigieux.
Lorsqu’il est pris d’angoisse, le mythomane peut être tenté d’entamer un travail sur lui-même Mais dès que l’angoisse s’apaise, il part. Dans son inconscient, il préfère l’excitante jouissance du mensonge au plaisir tranquille de la réalité ordinaire. De plus, une thérapie est une rencontre avec la vérité, perspective plutôt inintéressante pour un être qui fuit le vrai.
Est-ce une maladie incurable ?
Les psychothérapies sont rarement efficaces concernant la mythomanie. Pour une bonne raison : si le mythomane est amené à en suivre une, c’est presque toujours à la demande de son entourage, inquiet pour lui, fatigué de ses frasques, de ses errances. Or, pour qu’une thérapie fonctionne, il est nécessaire que la personne qui présente des symptômes soit demandeuse, et il est commun que la personne concerné par ce problème ne l’admette pas et surtout pas à ses proches, chose qui est nécessaire pour justement suivre une thérapie et pour que cette dernière donne des résultats concluants.
Benjamin Lubszynski, psycho-thérapeute et coach très compétent et agréable à écouter, nous parle de la mythomanie sur la vidéo suivante :
La mythomanie ne doit pas être prise à la légère, pour cela, je vous invite à partager cet article avec vos proches, afin de les aider à comprendre, à y remédier.