En 2010, ce jeune américain revient tétraplégique de vacances au bord de la mer. Il s’est brisé le cou lors d’un accident de plongée. Il a perdu le contrôle de ses membres inférieurs mais aussi de ses avant-bras et de ses mains. Il peut juste remuer les épaules et les bras jusqu’au coude.
Alors que l’équipe du neurologue Ali Rezai lui propose de participer à un essai clinique pour tester la dérivation neurale, nouveau système qui pourrait redonner vie à ses mains, il n’hésite pas très longtemps.
«Aujourd’hui, je bouge à nouveau mes doigts, j’ai réussi à prendre une bouteille, verser son contenu dans un récipient, et même saisir un bâtonnet pour remuer. Le tout sans bras robotisé, avec mes vraies mains. Je n’aurais jamais cru que ce serait possible. C’est un formidable début vers l’autonomie. Pour moi et pour d’autres» s’exclame Ian Burckhart.
Certes il lui faut accepter de se faire placer un implant cérébral composé de 96 électrodes dans le cortex moteur. Mais il s’agit d’une toute petite puce avec des électrodes de 1,5 millimètre. Et le résultat en vaut largement la chandelle.